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Lartigue en Amérique

Le Tout New York parle de moi ! Et à propos de quoi ? De mes photos ! Cela est si inattendu… En 1962, Lartigue embarque pour la première fois à la destination de l’Amérique ; fasciné, il envisage de s’y installer. Désargentés et libres de leurs temps, Jacques et Florette choisissent un cargo qui…

Lartigue : en relief et en couleur (2/2)

  À l’âge de 17 ans, Lartigue découvre avec ravissement deux procédés photographiques en couleur : celui mis au point par Lippmann, puis celui commercialisé par les frères Auguste et Louis Lumière – « M Aubert [son professeur de mathématiques] m’a montré une photo en couleurs ! J’en ai été tout étourdi en pensant à…

Lartigue : en relief et en couleur (1/2)

Pour saisir le réel, Lartigue a deux techniques à sa disposition : la stéréoscopie, avec un appareil à deux objectifs, qui reconstitue la perspective ; et un peu plus tard, pour la couleur, les plaques autochromes, commercialisées depuis 1907. En 1902, son père, lui-même photographe amateur, prête à son fils un appareil stéréoscopique Spido-Gaumont à…

Une certaine idée de la guerre (4/4)

Une période initiatique   Jacques Henri Lartigue n’a pas l’étoffe d’un héros : à la lecture de ses agendas et de ses albums, il semble que la guerre l’effleure à peine.  Jusqu’à son engagement dans le service auxiliaire en mai 1916, on note cependant dans son journal une tendance permanente à la culpabilité de se sentir…

Une certaine idée de la guerre (3/4)

« La guerre c’est loin… loin… »   Malgré quelques dérangements du quotidien, comme les bombardements, la guerre ne semble pas affecter les habitudes parisiennes mondaines du jeune Jacques. En janvier 1915, il écrit d’ailleurs, à propos de Paris : « Guerre : on s’en occupe heureusement beaucoup moins ici ». Le fait qu’il parle peu de la guerre ne signifie…

Une certaine idée de la guerre (2/4)

L’incompréhension   Jacques Henri Lartigue ne vit pas la guerre, il pose un regard dessus. Et c’est un regard qui dérange, par le décalage entre ce qu’il imagine être la guerre et les horreurs de la réalité. Jacques n’a jamais été à l’école : ses professeurs venaient lui faire cours chez lui. Il n’a ainsi jamais…

Une certaine idée de la guerre (1/4)

« La mobilisation générale est déclarée »   Lorsque Jacques Henri Lartigue apprend que la guerre est déclarée en août 1914, il est en vacances dans la propriété familiale de Rouzat, entouré de ses proches. Exemptés, son frère Zissou et lui ne sont pas immédiatement inquiétés par cette annonce. La vie à Rouzat se poursuit  donc…

Une icône

Comment penser aux photographies de Lartigue sans penser à celle-ci ? Impossible. «L’auto déformée» comme certains l’appellent familièrement, est le signe que cette image est devenue presque comme un «logo» de Lartigue. Elle condense, en effet, plusieurs des qualités inhérentes à la photographie de Lartigue : le mouvement, le dynamisme, la modernité et la beauté.…

Bibi dans mon Amilcar

Méditerranée, 12 septembre 1927. Avoir une automobile, dans ce pays, c’est un peu magique (…) c’est une merveilleuse récréation que d’aller à Cannes par l’étroite et déserte petite route qui suit la mer en passant par Golfe-Juan. Une mer immobile qui commence à s’endormir les yeux encore ouverts dans le soleil couchant. Journal de Jacques…

Propos sur la photographie

L’objectif qu’on met au point : c’est flou avant et après. C’est extrêmement joli un tout petit peu avant et un tout petit peu après. C’est trop net quand le point est exact. Les beautés sont tuées par la précision. Journal, 21 juin 1926, Paris.